Séries2909

Titre : Desperate Housewives

Genre : Comédie dramatique

Distribution : Teri Hatcher, Felicity Huffman, Marcia Cross, Eva Longoria, Brenda Strong, Ricardo Chavira, Doug Savant, James Denton

Année de diffusion : 2004 (USA) / 2005 (France)

Nombre de saisons et d’épisodes : 8 Saisons – 158 Episodes

Statut : En cours de diffusion

Pays : USA

Note : 16/20

Qui n’a jamais rêvé de se voir dans quelques années marié, installé dans une belle maison où les enfants gambaderaient dans un magnifique jardin fleuri. Pour certains, cet idéal reste utopique mais ils changeraient peut-être d’avis lorsqu’ils mettront les pieds à Wisteria Lane. Une belle résidence pavillonnaire située dans la banlieue de Fairview qui sent la vie tranquille et calme qui sera le théâtre de notre histoire. Tout débute par un drame ; Mary Alice Young (Brenda Strong) s’est collé un pistolet contre la tempe et a fait feu ; et c’est baignant dans une mare de sang qu’on la retrouvera laissant derrière elle un mari et un fils totalement abasourdis. Très rapidement, tout Wisteria Lane apprend la nouvelle et le choc passé, c’est l’incompréhension qui habite tous les esprits et notamment pour 4 jeunes femmes : Bree Van Der Kamp, Suzanne Myers, Lynette Scavo & Gabrielle Solis (Marcia Cross, Teri Hatcher, Felicity Hoffman & Eva Longoria). Elles étaient les meilleures amies de Mary-Alice et étaient loin de se douter du drame qu’elles vivent actuellement mais une chose est sure : sa disparition a forcément été provoqué par quelque chose qu’elles ignorent. La vie paisible qui émanait de ces maisons n’étaient en fait qu’un mirage car au sein de toutes ces familles se cachent de profonds secrets et notre quatuor auront bien des surprises dans les années qui viennent !

Propulsée série culte avant même son arrivée en France, Desperate Housewives n’a en effet pas tardé à s’imposer dans le paysage audiovisuel trouvant très vite son public. Il faut dire que les nombreuses apparitions des Teri Hatcher ou Eva Longoria en couverture de magazines et leur charme naturel a su jouer en leur faveur mais le succès de la série se base surtout sur autre chose. Wisteria Lane est un peu l’incarnation du rêve américain sur le concept de la famille installée dans la belle maison et une belle pelouse verte fraichement tondue. Contrepied total, la série se régale alors à détruire le mythe en mettant en scène des couples en crise, des voisins gênants ou encore des mères de famille dépassées. Tout l’intérêt est en effet de découvrir les situations burlesques dans lesquelles se jettent nos héroïnes préférées donnant à la série un parfait équilibre entre humour et drame. Véritable révolution télévisuelle, la série a vu son audience culminé à plus de 24 millions de téléspectateurs pour sa première saison aux Etats-Unis avant de voir ce chiffre s’effondrer au cours des années. Il faut dire que certaines saisons avaient des intrigues pour le moins alambiquées et que ça commençait à tourner en rond à Wisteria Lane, la sentence est d’ailleurs tombée : la saison 8 sera la dernière. Si Desperate Housewives s’est destiné tout d’abord à la célèbre ménagère de moins de 50 ans, la série a su également rassembler un plus large public aussi bien masculin que féminin par son humour caustique.

Pour voir le générique :

Titre : Misfits

Genre : Fantastique

Distribution : Antonia Thomas, Lauren Socha, Nathan Stewart Jarret,  Robert Sheehan, Iwan Rheon

Année de diffusion : 2009 (Angleterre) / 2010 (France)

Nombre de saisons et d’épisodes : 2 Saisons – 13 Episodes

Statut : En cours

Pays : Angleterre

Note : 19/20

Ils s’appellent Alisha, Kelly, Curtis, Nathan, Simon & Gary (Antonia Thomas, Lauren Socha, Iwan Rheon, Robert Sheehan, Nathan Stewart Jarret & Josef Altin) et sont aujourd’hui réunis pour effectuer des Travaux d’Intérêts Généraux. Chacun de leur coté, ils ont commis un délit qui les a conduit là où ils sont aujourd’hui et bien évidemment, cela est loin de les ravir. C’est Gary qui craque en premier ne supportant pas d’avoir taché sa casquette, il n’assistera pas à cette tempête qui va changer la vie à beaucoup de gens. D’énormes grêlons tombent du ciel tels des météorites et tout le monde cherche à se mettre à l’abri mais manque de bol  pour nos 5 potes, ils sont frappé par la foudre. Miraculeusement, ils s’en sortent tous indemnes jusqu’à ce que Kelly se mette à entendre des voix dans sa tête. Par la suite, c’est Simon qui se découvre la faculté de devenir invisible, Curtis qui peut remonter le temps et Alisha capable d’exacerber les sentiments de ceux qu’elle touche. Ils ont tous obtenu des pouvoirs à l’exception de Nathan qui cherche désespérément de quoi il est capable mais il va devoir faire preuve de patience. Pour certaines personnes de grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités et si vous pensez que ces jeunes vont mettre cet adage en application, vous vous fourrez le doigt dans l’œil !

Si les Etats-Unis se sont extasiés devant le pétard mouillé que fut Heroes, les anglais ont proposé leur propre version beaucoup plus brute de décoffrage. Devenir invisible pour espionner ses potes d’enfance ou encore user de son don pour mettre un défilé de mecs dans son lit, voilà le genre d’activités auxquelles s’adonnent nos marginaux (Misfits en anglais). Le caractère irrévérencieux de ces personnages que l’on ne peut voir qu’Outre-manche donne ainsi à cette série une identité bien particulière et nous évite les clichés du super-héros sauveur du monde. Son succès repose également sur un casting impeccable mais où se détache clairement le personnage de Nathan interprété par  Robert Sheehan. Impossible de le manquer, il est l’élèment dynamiteur de la bande aussi l’annoncer de son départ à l’issue de la seconde saison fut ressenti comme un cataclysme auprès des fans. Misfits lui a en effet ouvert quelques portes dans le monde du cinéma et on a ainsi pu le voir récemment dans Killing Bono. Les 2 premières saisons ont rapidement installé Misfits en tant que série culte et le cliffhanger de la 2^nde saison laissait augurer du meilleur. Reste maintenant à savoir si on arrivera à pallier l’absence de Sheehan dans le cas contraire, la série risque de suivre la même voie que son cousin américain.

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Titre : Dexter

Genre : Thriller

Distribution : Michael C. Hall, Jennifer Carpenter, Desmond Harrington,  C.S. Lee, Lauren Velez, David Zayas, James Remar

Année de diffusion : 2006 (USA) / 2007 (France)

Nombre de saisons et d’épisodes : 6 Saisons – 60 Episodes

Statut : En cours de diffusion

Pays : USA

Note : 18/20

Quand vient la nuit à Miami, la ville se réveille. On sort, on boit et on tue ! C’est le moment de la journée que préfère notre pote Dexter (Michael C. Hall) partant à la chasse de sa nouvelle proie. Depuis sa plus tendre enfance et à la suite d’un violent traumatisme - il fut retrouvé baignant dans une mare de sang - ce jeune homme éprouve une envie irrépressible de tuer. Incapable de réfréner ces pulsions meurtrières, le policier Harry Morgan (James Remar) qui l’a recueilli et adopté a compris qu’il fallait rapidement le prendre en main et ils ont alors établi un code d’honneur ; celui de ne tuer que des criminels. Facile à repérer quand on sait que Dexter travaille en tant qu’expert en médecine légale à la police de Miami mais il faut savoir aussi rester prudent car sa sœur Debra (Jennifer Carpenter) est inspecteur aux mœurs. Avant de passer à l’acte, il prend toujours soin de collecter le maximum d’informations sur sa cible, sur ses habitudes et lorsqu’il est convaincu de sa culpabilité, plus rien ne pourra l’arrêter. Tout un rituel est alors mis en place pour exécuter sa victime, celle-ci revoit ses fautes passées et est froidement assassiné sans aucuns remords. Parce qu’il y a des criminels irrécupérables, des assassins sans scrupules, des violeurs en liberté bref parce que la justice ne fait pas toujours son boulot ; Dexter est là pour faire le ménage !

Qui aurait cru un jour qu’un meurtrier en série deviendrait le héros préféré de millions de spectateurs ? Le principe même est donc simplement grandiose même s’il ne s’agit évidemment pas de suivre les pas d’un psychopathe sans état d’âme ! Si la logique de la série est implacable ; un criminel devient la proie de Dexter et va être traqué dans ses moindres faits et gestes, elle peut aussi soulever quelques interrogations sur le code moral et déontologique de chacun d’entre nous. Bien qu’agissant pour le bien de la communauté, cet officier de police à la fois juge et bourreau n’en reste pas moins un meurtrier ; un thème sujet à un débat passionnant et certainement sans fin qui renvoie à la question de la peine de mort. La réussite de Dexter tient évidemment à la personnalité trouble de son "héros", homme froid et dépourvu de toute sensibilité au départ alimentant la dualité entre ce qu’il est vraiment et ce qu’il parait être auprès de son entourage. Difficile aujourd’hui d’imaginer quelqu’un d’autre que notre pote Michael C. Hall dans la peau du personnage issu du roman Ce cher Dexter de Jeff Lindsay, l’acteur a à la fois le faciès de l’ange et du démon et sa prestation fut maintes fois récompensé. Série réellement à part et succès incontestable pour la chaine américaine Showtime, les surprises ne manquent pas et mieux vaut ne pas s’attacher à certains personnages car tout peut vraiment arriver et chaque fois que le secret de Dexter s’évente, on vibre de plaisir !

Pour voir le générique :